Poisson
L’allergie au poisson est une affection potentiellement grave, en particulier dans les régions du monde où il constitue la source protéique principale de l’alimentation (Liu R., 2012).
Ces dernières années, la prévalence de l’allergie au poisson a augmenté, en raison de l’accroissement de sa consommation. Cela s’explique par le fait que le poisson est une bonne source de protéines et d’acides gras essentiels (Saptarshi Shruti R., 2013). La prévalence est estimée entre 0.1 et 0.5% de la population générale aux Etats-Unis et en Europe (Schulkes Karlijn JG1, 2014). Elle s’élève à 0,1% chez les enfants en 0,4% chez les adultes (Sicherer Scott H., 2006) (Nwaru BI1 & Group., 2014)
Différents allergènes ont été identifiés dans le poisson : la parvalbumine (responsable de 95% des allergies au poisson), le collagène, l’énolase, l’aldolase, la créatine kinase, l’apo-lipoprotéine A1 et l’aldéhyde phosphate déshydrogénase. (Schulkes Karlijn JG1, 2014; Griesmeier U, 2009; Liu R., 2012)
La gélatine de poisson n’est pas considérée comme allergisante, vu la faible concentration de parvalbumine (Koppelman SJ1, 2012). Cependant, quelques cas de réactions graves, voire mortelles, suite à la consommation d’aliments contenant de la gélatine de poisson ont été rapportés (Kuehn Annette H. C., 2009; Hengtes F., 2009).
Certaines autres substances issues du poisson, utilisées dans l’alimentation, sont également considérées comme non allergisantes car aucun cas d’allergie n’a été recensé. Il s’agit de l’ichtyocolle (clarification du vin et de la bière), des vessies natatoires (cuisine asiatique), des protéines antigel (industrie de la glace alimentaire), et de l’huile de poisson. (Taylor S.I., 2004) (Vassilopoulou E1, 2011). (Bindslev-Jensen C1, 2003).
Les symptômes de l’allergie apparaissent suite à l’ingestion, le contact ou l’inhalation de poisson ou d’extraits de poisson (Kuehn A. H. C.-W.-M.-F., 2013). Les symptômes sont très variables. Il peut s’agir de démangeaisons buccales, d’irritations cutanées, de troubles digestifs, de vomissements, de troubles respiratoires ou circulatoires, de réactions anaphylactiques et peuvent, dans certains cas, être fatals. Ces réactions allergiques sont la plupart du temps médiées par les IgE, mais des réactions non-médiées par les IgE peuvent également se produire (Liu R., 2012).
Concernant le diagnostic, la première étape importante est l’anamnèse alimentaire et est à mettre en relation avec l’anamnèse clinique. Suivent ensuite différents tests, destinés à confirmer le rôle de l’aliment incriminé. La meilleure méthode est le test de provocation orale; le gold-standard est le DBPCFC[1]. L’investigation diagnostique la plus utilisée est le prick-test cutané (skin prick-test – SPT). Les autres tests sont la recherche d’IgE sériques spécifiques par Western blot[2], ou encore le test de provocation à l’histamine (HP) et l’atopy-patch-test (ATP) (Soares-Weiser K, 2014; Saptarshi Shruti R., 2013).
Cependant, certains résultats de tests sont difficiles à interpréter, comme les SPT ou le test de provocation à l’histamine, du fait de la possibilité de faux-positifs (Bugajska-Schretter A., 1999) dans le cas de poisson cru. Ces faux-positifs peuvent être dus à une scombroïdose (voir point 7.1). En outre, les larves d’Anisakis peuvent également provoquer une réaction qui mime une allergie au poisson (Taylor S.I., 2004).
La scombroïdose (intoxication à l’histamine) est une intoxication où les symptômes sont semblables à ceux d’une allergie IgE-médiée. Les patients n’ont pas connaissance d’une allergie au poisson, n’ont jamais développé de réaction suite à la consommation de poisson (Attaran R.R., 2002; Sánchez-Guerrero Inmaculada M., 1997). Cette intoxication est provoquée par une quantité excessive d’histamine, provenant de bactéries. Les bactéries présentes dans le poisson produisent une enzyme, l’histamine décarboxylase, qui va dégrader l’histidine (du muscle du poisson) en histamine. (Taylor S.I., 2004; Sánchez-Guerrero Inmaculada M., 1997; Ohnuma Shizuka, 2011; Attaran R.R., 2002)
L’Anisakis, ou le ver du hareng, est un parasite qui séjourne pendant une partie de son cycle de vie dans l’organisme de poissons, mollusques et crustacés entre autres. Les larves de ce parasite peuvent donc se retrouver dans les intestins humains, via la consommation de chair de poissons / mollusques / crustacés crue ou insuffisamment cuite. Cela provoque alors une anisakiase (ou maladie du ver du hareng) (Chung Y.B.1, 2014). Lorsque les larves ne sont pas détruites, elles sont généralement expectorées avant de pouvoir pénétrer dans la muqueuse intestinale. Dans certains cas, les larves parviennent à pénétrer la muqueuse, provoquant ainsi douleur et dyspepsie dans les heures qui suivent l’ingestion. On nomme cette affection « anisakiase gastrique aiguë ». Par ailleurs, il apparaît que les symptômes de l’anisakiase peuvent aussi être provoqués par une réaction immédiate IgE-médiée contre l’allergène de l’Anisakis. Ce type d’hypersensibilité est appelée « anisakiase gastro-allergique ». L’allergène en cause, Ani s 3, est une tropomyosine. Cet allergène peut provoquer une allergie croisée avec la tropomyosine d’autres mollusques et celle de l’acarien. (Tsabouri S1, 2012).
Le poisson est une substance obligatoire d’étiquetage (reprise dans l’annexe II du Règlement (UE) 1169/2011 concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires), c’est-à-dire qu’elle doit être déclarée et mise en évidence (par le style de caractère, la couleur…) lorsqu’elle est mise en œuvre dans une denrée alimentaire préemballée, sous n’importe quelle forme, à l’exception de :
- « la gélatine de poisson utilisée comme support pour les préparations de vitamines ou de caroténoïdes ;
- la gélatine de poisson ou de l’ichtyocolle utilisée comme agent de clarification dans la bière et le vin. »
Concernant les denrées alimentaires proposées non préemballées à la vente au consommateur final et aux collectivités ou pour les denrées alimentaires emballées sur les lieux de vente à la demande du consommateur ou préemballées en vue de leur vente immédiate, l’information relative à la présence potentielle d’un allergène doit obligatoirement être disponible et fournie au consommateur.
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