Remarque :
Ce dossier a fait l’objet de recherches dans la littérature scientifique. De plus amples informations sont disponibles sur simple demande via notre formulaire de contact.

Bien que la prévalence de l’allergie aux fruits à coque semble rester stable [1], ceux-ci font partie des allergènes les plus fréquents chez l’enfant et chez l’adulte. La noix de cajou est quant à elle identifiée par le réseau d’allergovigilance français comme un des allergènes à risque émergent d’anaphylaxie sévère [2]. En effet, les symptômes liés à l’allergie aux fruits à coque semblent avoir une gravité plus marquée [1,3]. Parallèlement à l’arachide, ils font partie des allergènes alimentaires les plus problématiques pouvant susciter des réactions anaphylactiques graves voire mortelles, même lorsqu’ils sont ingérés en petites quantités. Comme d’autres allergènes, quelques milligrammes de protéines peuvent provoquer des réactions allergiques chez les sujets sensibilisés [4].

 

Plusieurs termes sont utilisés afin de désigner ce groupe. On retrouve en anglais les « nuts », « nut », « tree nuts », … et en français, fruits à coque, fruits secs, fruits secs à coque, fruits secs oléagineux, oléagineux, noix, … . De plus, lorsque l’on utilise ces appellations, l’arachide y est bien souvent assimilée. Ce manque de clarté dans l’utilisation du vocabulaire les désignant entraîne bien souvent des confusions.

En Europe (Directive 2000/13) et en Belgique (AR 13/09/1999), ils sont obligatoires d’étiquetage lorsqu’ils sont utilisés dans la fabrication de denrées alimentaires préemballées, ce sont : les amandes, les noisettes, les noix, les noix de cajou, les noix de pécan, les noix du Brésil, les pistaches, les noix de Macadamia, les noix du Queensland. La législation tient compte des allergènes les plus communs mais la liste des substances obligatoires d’étiquetage doit être régulièrement remise à jour en fonction des données scientifiques et cliniques les plus récentes [5]. Le terme général désignant ces fruits est « fruits à coque », ils appartiennent à différentes familles botaniques. Cependant, en allergie, ils peuvent être regroupés en raison notamment de leur similitude au niveau de leurs propriétés allergéniques.

La prévalence des allergènes dépend très souvent des habitudes de consommation [6]. Les fruits à coque sont consommés sous plusieurs formes qui varient de la forme crue à la forme grillée [4].

Le dossier suivant est un recueil d’informations relatives aux allergies aux fruits à coque retirées de la littérature scientifique.

   
© ciriha

Connexion